Tout d'abord un peu d'histoire. Le 30 décembre 2000, Bandaï sort la WonderSwan Color en réponse à l'annonce de la GameBoy Advance, jouant plutôt sur le créneau de l'originalité que de la puissance. En effet, la WonderSwan Color ne tient pas la comparaison avec la GBA et son processeur 32-Bits cependant la console accueille de nombreux jeux cultes et d'adaptation de mangas. Elle bénéficie en plus du soutien de Squaresoft qui ne développait plus sur support Nintendo depuis l'arrivée de la PlayStation. C'est ainsi que Final Fantasy I, II & IV verront le jour sur cette portable. Mais ce ne sera pas suffisant pour résister aux Pokemons de la GBA
Bandaï arrêtera donc la production de la console après avoir sorti la SwanCrystal, une WonderSwan Color disposant d'un écran de meilleure facture.
La WonderSwan ne quittera pas l'archipel du Japon et s'adresse à un public relativement restreint : jeux en japonsais, forcément non traduits et à forte majorité de RPG et simulations.
Voilà la WonderSwan Color dans son pack Final Fantasy que j'ai reçu en fin de semaine :
La Wonder Swan est plus petite qu'une GameBoy Pocket. Agréable à prendre en main, elle peut être tenue différemment en fonction du type de jeu grâce à ses 2 croix et ses boutons A et B. Elle dispose d'une touche permettant de régler le contraste (comme sur les GameBoy N&B), ainsi qu'un bouton de réglage du son.
Une sortie "EXT." est disponible pour y brancher des accessoires. On regrettera cependant l'absence de rétroéclairage qui ne permet pas de jouer dans le noir mais augment considérablement l'autonomie de la console. (une vingtaine d'heures de jeu avec une seule pile LR06)
J'ai comparé les jeux. Aucune différence technique n'est visible entre les versions WonderSwan Color et GameBoy Advance de ce Final Fantasy I. Juste un petit avis perso, les mélodies ont l'air légèrement plus agréables sur la WonderSwan que sur DS mais vraiment rien de significatif.